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seriola dumerili

Les sérioles procèdent à une véritable stratégie de chasse : certains individus commencent par longer les bancs de maquereaux et en poussent un certain nombre vers le côté. Les maquereaux se retrouvent alors piégés et forment un banc dense cerné par les sérioles. L’une d’entre elles fonce alors dans le banc qui se disperse vers les autres sérioles qui les capturent. Le bénéfice pour les coopérants est ainsi direct. Ils ont une capacité à coopérer pour des intérêts communautaires. 

Loxodonta Africana

Les éléphants peuvent réconforter des congénaires, adopter des orphelins, former des alliances, s’entraider pour sortir des petits coincés dans la boue, retirer des lances plantées dans le corps d’autres individus. Ils ont une capacité à coopérer, à faire preuve d’empathie, à aimer ou aider, même ils n’ont n’y a pas d’intérêts personnel.

Saguinus Imperator

Les tamarins font preuve de coopération en pouvant utiliser un outil pour donner de la nourriture à un destinataire non apparenté sans obtenir de la nourriture pour eux-mêmes en retour. Les expériences montrent qu’ils font également preuve d'altruisme pour certains puisqu’il y a un bénéfice pour le destinataire et un coût pour l’utilisateur de l’outil.

Desmodus Rotundus

Chez les chauves-souris vampires, si un individu n’a pas pu se procurer de la nourriture, un partenaire régurgite une partie de son propre repas pour le sustenter. Ces liens sociaux avec leurs semblables leur permettent de communiquer et de s’aider afin d’avoir un meilleur accès aux ressources alimentaires.

Apis Mellifera

Les abeilles se repèrent dans un rayon de 10 km, leur permettant de voler loin de la ruche. Elles ont une forte notion de vie de groupe, agissant comme une unité cognitive et intelligente pour prendre des décisions collectives. Leur capacité de communication et de collaboration est vitale pour leur survie en tant qu’espèce. 

Morpho Didius

Les papillons utilisent des signaux visuels pour communiquer entre eux. Les mâles émettent des phéromones pour attirer les femelles, mais ils peuvent également se servir de leurs ailes pour envoyer des signaux visuels aux autres papillons. Les couleurs, les motifs et les mouvements des ailes peuvent aider les papillons à détecter les partenaires potentiels et à éviter les prédateurs. Ils arrivent à transmettre des informations sur leur environnement, à détecter et à interagir avec leur environnement en utilisant leurs sens.

Syncerus Caffer

Les buffles d’Afrique prennent des décisions collectives sur l’emplacement de leur prochaine source de nourriture. Ils ont une forte notion de vie de groupe, les individus agissant comme une unité cognitive unique.

Carcharodon Carcharias

Les requins sont capables de détecter les champs électromagnétiques émis par les autres animaux, ce qui leur permet de trouver leurs proies. Ils sont également sensibles aux vibrations de l’eau, ce qui leur permet de détecter les mouvements des autres animaux.

Octopus Marginatus

En Indonésie, des poulpes ont été observés déterrant des coquilles de noix de coco, pour les nettoyer et les transporter afin de les assembler pour fabriquer un abri. Ils sont donc des utilisateurs créatifs d’outils.  

Alligator Mississippiensis

Les alligators utilisent des brindilles comme appât pour chasser. Ils disposent fréquemment les brindilles sur le museau près des colonies d’aigrettes et pendant la saison de reproduction de ces oiseaux lorsqu’ils construisent leur nid. Ils tentent de s’emparer de la brindille et les prédateurs se jettent sur eux.

Cebus Capucinus

Les singes capucins ont besoin de plusieurs années d’observation pour apprendre à fabriquer un outil, plus de quatre ans pour pêcher les termites ou encore trois à cinq ans pour casser des noix. Ils observent des adultes en train d’utiliser des outils, d’épouiller des congénères ou de séduire. Ils savent utiliser un outil dans de nombreux buts et atteindre des objectifs grâce à différents outils.

Coenobita Clypeatus

Certains crabes transportent ou « se vêtissent » de divers objets comme des débris de plantes, des coquilles, des algues ou des animaux aquatiques afin de se camoufler et de se protéger contre les prédateurs, les éléments et aussi leurs congénères. Ils sont donc des utilisateurs créatifs d’outils.  

Castor Canadensis

Le castor est un ingénieur expert dans la construction d’abris et de digues pour retenir l’eau des rivières et créer des réservoirs pour sa protection contre les prédateurs. Les castors américains peuvent construire des digues de plus de 100 mètres de long, pouvant être réparées à tout moment. En 2010, le plus grand barrage de castors au monde a été repéré dans le parc national de Wood Buffalo au Canada, mesurant 850 mètres de long. Sa construction a probablement commencé dans les années 1990 et a impliqué plusieurs générations de castors.

Daubentonia Madagascariensis

Chez le aye-aye, les enfants évitent les nouvelles nourritures tant que leurs mères et d’autres congénères ne les ont pas essayées. On observe un apprentissage influencé par l’observation ou l’interaction avec d’autres individus.

Orcinus Orca

Les orques sont connues pour avoir une culture qui varie d’un groupe à l’autre, ce qui indique qu’elles apprennent les unes des autres. Elles ont été observées en train d’apprendre de nouvelles techniques de chasse, comme la « technique de la vague » pour faire tomber des phoques hors de la glace, en observant d’autres orques. On observe un apprentissage influencé par l’observation et l’interaction avec d’autres individus.

Corvus Moneduloides

Les corbeaux calédoniens insèrent leurs bâtons dans les crevasses, qu’ils aient observé un utilisateur d’outil le faire avant eux ou non. On observe donc un développement de l’utilisation d’outils au travers d’un apprentissage individuel d’essais et d’erreurs.

Pongo

Les mâles orangs-outans planifient leur déplacements un jour à l’avance et communiquent leurs itinéraires à d’autres individus, les femelles en particulier. Ils gardent en mémoire une carte mentale géométrique de leur domaine vital, se déplacent d’une ressource à l’autre presque en ligne droite. On observe donc une mémorisation spatiale.

Diomedea Exulans

L’albatros hurleur quitte son nid pour chercher sa nourriture en volant sur des centaines, voire des milliers de kilomètres. Après s’être nourri de calamars, de poissons, de crustacés, de mollusques, de charognes ou de déchets, il rentre sur sa petite île au milieu de l’océan indien avec une précision infaillible et déconcertante. On observe donc des mécanismes de navigation précis.

Suricata Suricatta

  Soumis à de fortes prédations, le suricate a besoin de savoir quel refuge, parmi les milliers dont il dispose sur son territoire, est le plus proche de lui à chaque instant. Cette connaissance lui est indispensable pour s’abriter le plus rapidement possible en choisissant le refuge approprié.  

Cataglyphis Fortis

Les fourmis du désert errent parfois à plus de 600 mètres de leur nid, utilisant probablement un système de navigation extrêmement fiable. On observe donc une mémorisation spatiale et des mécanismes de navigation précis.