La mémoire est cruciale pour la survie des animaux. Elle leur permet de retenir des informations sur leur environnement, de se déplacer efficacement, et de se rappeler les événements passés pour prendre des décisions dans le présent. La mémoire est essentielle pour leur adaptation à leur environnement et leur survie.
Les mâles orangs-outans planifient leur déplacements un jour à l’avance et communiquent leurs itinéraires à d’autres individus, les femelles en particulier. Ils gardent en mémoire une carte mentale géométrique de leur domaine vital, se déplacent d’une ressource à l’autre presque en ligne droite. On observe donc une mémorisation spatiale.
L’albatros hurleur quitte son nid pour chercher sa nourriture en volant sur des centaines, voire des milliers de kilomètres. Après s’être nourri de calamars, de poissons, de crustacés, de mollusques, de charognes ou de déchets, il rentre sur sa petite île au milieu de l’océan indien avec une précision infaillible et déconcertante. On observe donc des mécanismes de navigation précis.
Soumis à de fortes prédations, le suricate a besoin de savoir quel refuge, parmi les milliers dont il dispose sur son territoire, est le plus proche de lui à chaque instant. Cette connaissance lui est indispensable pour s’abriter le plus rapidement possible en choisissant le refuge approprié.
Les fourmis du désert errent parfois à plus de 600 mètres de leur nid, utilisant probablement un système de navigation extrêmement fiable. On observe donc une mémorisation spatiale et des mécanismes de navigation précis.